La levée de l’immunité parlementaire de Sonko, accusé de viol, sans preuves matérielles, a mis le feu aux poudres et fait déborder le vase, n’est qu’un exutoire, puisque le malaise social et l’impunité de la république des prédateurs, des privilèges et des passe-droits ont aggravé d’un degré le climat délétère en permanence. Depuis une semaine, la situation devenait de plus en plus intenable et grave. Le pays de la téranga risquait de basculer irréversiblement à des violences inouïes, irrévocables, que l’on ne saurait maîtriser.
C’était le chaos total. Et Ndakarou, la Capitale Sénégalaise était en péril et sens dessus-dessous. Depuis 9 ans, les signes-avant coureurs se percevaient dans le ciel obscurci sénégalais, car la chronique d’une tempête tropicale s’annonçait à petit feu, et ce par la misère sociale périodique.
Et que le pourvoir fantoche, totalitaire, en tète duquel le metteur en scène, qui se croyait si fort, pourrait assujettir par la force et à bras raccourci tout un peuple debout et en colère. Le tout répressif institutionnalisé, comme système de gouvernance forte et boiteuse, tout azimut, à ses yeux, par la baguette magique, réglerait en un quart de tour les mécontentements généralisés à l’échelle nationale.
En vérité, l’imprévu prévaut toujours sur le prévu. Et que la force arrête la force, pour reprendre l’expression du démocrate, Abdoulaye Wade, avait lâché prise sur le ticket président-vice président, à la suite des manifestants du 23 juin2011, devant l’assemblée nationale. Or, son successeur, l’aventurier, vindicatif, hargneux et haineux, prend toujours le contrepied, ne lâche rien, quoiqu’il arrive, et ce malgré les bruits de la rue.
À la suite de la répression brutale massive à répétitions de la part de sa soldatesque Waffen SS, qui tirait froidement à vue et aveuglement et de façon abusive, et disproportionnée des balles réelles sur les manifestants désarmés [13 morts], les chefs religieux choqués, indignés, horripilés et scandalisés, coalisés, cordonnèrent leur action matérielle . L’implosion frappait à nos portes.
Pour eux, ne rien faire, cela n’augurerait rien de bon pour l’avenir de notre pays. Pour ce faire et apaiser le pays, en tant que des régulateurs de la paix sociale, face au péril, ils ont tous pris leur responsabilité et leur devoir, en demandant à Macky Sall de libérer Ousmane Sonko et tous les détenus politiques.
Face donc à ce qu’il était convenu d’appeler, désormais, un crime contre l’humanité, savoir et se taire, c’est se compromettre à la boucherie d’état par sa police de la Gestapo. Le ver est toujours dans le fruit. Ne l’oublions pas !
Certes, Sonko, est libéré, mais reste sous contrôle judiciaire sur un viol imaginaire. On nous dit qu’il faut faire confiance à la justice, et la laisser faire son travail, quand celle-ci est injuste, obéit mécaniquement, machinalement au doigt et à l’œil du tyran.
Et le feuilleton surréaliste tropical continue dans le ciel ombrageux sénégalais. Pendant qu’on interdit à Sonko de piper un seul mot, Adji Sarr, voilée sataniquement – Nguistanne– joue les victimaires des leurres, est kidnappée par l’état totalitaire, qui est juge et partie civile- on ne sait où elle gardée-, dans une affaire soi-disant strictement privée, fait son numéro sur les plateaux de TV, fulmine sur diktat : « que Sonko jure sur le Coran, qu’il n’a jamais eu de rapports sexuels avec moi. S’il le fait, je retire ma plainte ».
Dire que Macky Sall, est une institution que l’on doit respecter, est un mensonge plus que grossier. Que l’on ne s’étonne pas de l’absence du digne fils de son père,- Cheikh Anta Diop-, en l’occurrence, Cheikh Mbacké Diop, l’éminent docteur en physique nucléaire sur la scène politique sénégalaise. En réalité, il connaît plus quiconque les politicards désertiques.
Pour rappel, au lendemain du coup d’état électoral qui n’en est pas un, le même planificateur avait désigné son juge, Demba Kanji, nous avait mis en haleine des heures et des heures, entretenait le faux suspense. Et la suite est connue. Aujourd’hui, le même refrain sévit.
Autrement dit, le metteur en scène, chef des comploteurs, triomphe pour l’instant et campe sur ses positions, dicte ses lois, réécrit d’avance le scenario du film, et gagne à tous les coups. Le comploteur embastille, élague, cisaille tous ses adversaires politiques, les comprime, les réduit au silence et à leur simple expression. Après quoi, le monstre fabrique leur culpabilité avec des chefs d’accusation bidon mensongers. Dans ces conditions, comment peut-on avoir confiance à cette soi-disant institution de poupées ?
Double peine de la Discorde : levée de l’immunité parlementaire de Sonko avant l’heure, est sous contrôle judiciaire sur un complot gigantesque de grande envergure, qui a lamentablement échoué sur toute la ligne, ne souffre d’aucune ambigüité.
Comme on dit, certes, accuser le leader Pastef de viol présumé, est une chose, mais lors qu’il s’agit de démontrer la matérialité des faits, c’en est une autre, n’est-ce pas ? Depuis que cet arriviste, est au pouvoir par effraction, et lors qu’il y a eu morts d’hommes, la république des prédateurs corrompus, s’en lavent lâchement à grande eau, renversent la situation, renvoient la balle, accusent mécaniquement l’opposition, comme si le peuple, qui en a le ras-le bol, ignore son droit fondamental, inaliénable.
L’année dernière, l’imposteur, dans un premier temps, disait avoir injecté 1 MRD de FCFA 450 millions. ce qu’il appelait en grande pompe son plan de lutte contre le coronavirus. Quelques jours après, il déclara avoir mis sur la table mille milliards de FCFA supplémentaires pour pimenter la sauce. Où sont donc les retombées sur le lieu du crime ? Rebelote, il revient au galop, et annonce de nouveau 350 MDS de FCFA pour la jeunesse. Qui peut le croire ? À beau mentir qui vient de loin.
Manifs au Sénégal : « Macky fixe les conditions pour libérer les détenus politiques. Arrêt immédiat des manifestations des manifestations. ». Macky Sall a-t-il compris quelque chose à la tempête tropicale ?Il s’agit bien d’un moyen de chantage et de pression. C’est inacceptable ! Hier, e mauvaise posture, il défendait orbi et urbi le droit aux manifestations.
Aujourd’hui, le kleptocrate, autocrate, qui le prouve, récuse ce droit. Autrement dit, faites ce que je vous demande de faire, mais ne vous occupez pas de ce que j’avais fait, quand je cherchais le pouvoir ! Sait-il que la marche est un droit, une simple déclaration et non une demande ?
Où se croit-il intouchable, surhumain, invincible et immortel ? Auquel cas la rue sévira de nouveau, et fera face, pour terminer le bon boulot qu’elle a commencé pour se faire entendre encore. Et en ce moment là, il verra bien ce qu’il verra. Où sont donc ces prédécesseurs ?
À moins qu’il se croie un dieu sur terre, qui bénéficie à la fois d’une impunité et d’un philtre magique, exceptionnels, et se considère lui-même comme un cas unique de toute l’histoire du Sénégal. Ce qui est déjà cocasse ! je n’ai jamais dit que je ferai un 3 MANDAT, martèle le changeant. Pourquoi entretient-il le suspense ni oui ni non ? Veut-il donc redorer son blason plus que terni pour mieux rebondir et jusqu’à quand ?
Il incombe à l’état de garantir la sécurité des citoyens, qui battent le macadam et payent des impôts et des taxes de sortes. Celui qui trouble l’ordre public chaque jour que dieu fait, c’est le clinquant, clivant, tonitruant, restreint drastiquement les libertés fondamentales, la démocratie, menace la cohésion sociale et la sécurité nationale, porte atteinte aux contradictions politiques dans un état de droit imaginaire.
Les cas Khalifa Sall et karim Wade- qui a été déporté arbitrairement par la haine viscérale au Qatar, et des abus du pouvoir calamiteux, sont là. Il est inacceptable qu’on puisse lever en permanence l’immunité parlementaire des députés pour sauver par la petite porte, les intérêts illégitimes et illégaux d’un comploteur chef de parti. C’est un non sens et indigne.
Les morts sont oubliés et mis dans les calendes, et à qui on a souillé les mémoires, alors qu’ils devraient servir à quelque chose. Les véritables coupables désignés sont respectivement le metteur en scène, le criminel et sa police de la Gestapo. Tout le reste n’est que mystification et couardise.
Ou alors, avons-nous des députés du peuple par le peuple et pour le peuple, ou une sarabande d’un monarque ? On est bien dans l’absolutisme qui tourne plus que jamais à plein régime. Seul le rapport de force prime sur tout pour nous libérer du guêpier infernal nous sommes confinés, depuis presque 9 ans ! Les faits têtus parlent d’eux-mêmes. Soyons sérieux et conséquents !
C’est une impunité et non la vérité. Pis, il est sous contrôle judiciaire, alors que sa culpabilité du viol n’est pas établie. ce n’est pas l’idée que je me fais de la démocratie et d’un état de droit supposé.
Qu’il s’agisse de la Crei, ou la justice injuste d’exception au monde, c’est du pareil au même, emprisonne d’abord, ensuite, par sa carence abyssale, elle cherche, cuirasse et fabrique la culpabilité des détenus politiques. Quand bien même, ceux là mêmes par leurs avocats interposés, apportent des éléments de décharges à l’épreuve des faits établis, la justice négationniste campe sur ses positions incongrues, les nie vertement au nom du totalitarisme ambiant.
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