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diop-ahmadou-renaissance Panafricaine-Journal-liberté-démocratie- Patriotisme-le Sénégal : demain, c’est maintenant !

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Blog Cris le 26/08/09. Ancien pensionnaire du Prytanée militaire Charles Nchoréré de Saint-Louis du Sénégal. Écrivain-Chroniqueur. Recueil de poèmes "Vaincre" aux Editions Saint-Germain-des-Prés à Paris 1991 [France]. Auteur chez Edilivre-Avril 2012 : Collection Classique/Essai/Etude Politique/ Sénégal. Actuellement, résident à Bordeaux. Il est actuellement le coordonnateur de la Conscience patriotique pour le Changement au Sénégal -CPC- ״XAM SA REW - BËG SA REW - JARIÑ SA REW״ -Pour une Nouvelle République Sénégalaise [NRS], saine, démocratique et transparente, la vraie de l’ivraie ! Un fonctionnaire si riche, multimilliardaire des ténèbres des postes politiques aléatoires de nomination Tan Sa bula Nex- n’est jamais synonyme de patriotisme.


Affaire Aliou Aïdara Sylla : le totalitarisme dénie le statut de mérite à un homme d’honneur exceptionnel.

Publié par Ahmadou Diop sur 8 Janvier 2013, 18:24pm

 
  
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L’objectif majeur dans cette affaire, c’est tout simplement blanchir la mayonnaise d’un totalitarisme ambiant comme de système de gouvernance absolue.
Celui qui est arrivé au pouvoir par les urnes populaires, « démocratise le totalitarisme d’état ». La bête reprend du poil. Dans la plupart des cas, tout régime autoritaire arrive au pouvoir par la voie des urnes. Le locataire du palais ne déroge point à la règle. C’est le propre de tout régime despotique. C’est la voie obscure de l’absolutisme.
Pour commencer, une seule question. Mais qui peut croire en Afrique, sans être ridicule, que les biens mal acquis, spoliés et placés à l’étranger, puissent atterrir de plein droit dans la poche du contribuable africain astiqué ? Rapatriement des biens mal acquis, spoliés et placés à l’étranger ! Une terminologie très emphatique ! Mais cela n’engage que leurs auteurs et « leurs talibés » serviles qui y croient.
A moins que le pays de la téranga, « le bon élève de francophonie », infirme l’exceptionnalité de la règle, jusqu’à preuve du contraire, ce qui équivaut à vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. En réalité, c’est une soustraction politique à libre cours, puisque les commanditaires principaux n’ont que des arrière-pensées dans la perspective d’engranger les seuls bénéfices politiques, demain, pour renouveler un mandat déjà mal parti. Et pour cause.
Plutôt d’informer librement les citoyens, conformément à la liberté d’expression, inscrite à la constitution, une certaine abondance stérile, prend le contrepied de l’esprit républicain, se transforme vulgairement et de façon systématique, en machine de propagande, mécanique infernale, dont l’objectif premier reste, bien évidemment, la désinformation et la manipulation, tendant à couvrir par la ruse, le nouveau élu et sa garde rapprochée.
Comme si cela ne suffisait encore, on en met une couche plus opaque, puisque le débat à l’Assemblée pour la levée de l'immunité parlementaire de trois est une faute politique grave contre la démocratie dans une république normale. C’est même contre productif, aux conséquences incalculables. Autrement dit, il n’y aura plus de députés du peuple et pour le peuple, mais, à contrario, des godillots de Macky Sall.
C’est une confiscation indirecte du pouvoir du peuple souverain, libre et indépendant, qui les a élus que l’on remet en cause, dans les faits. C’est tout simplement du fascisme. C’est donc une trahison pure et simple contre les consciences collectives qu’on tient à aliéner, par ricochet. On ne vote pas en fonction des intérêts politiques, exclusifs d’un président de la république.
Dans l’hypothèse d’un tel vote impensable, le totalitarisme de la gouvernance de Maky Sall s’installera définitivement dans ce pays. Il faut nécessairement un contre-pouvoir salutaire pour équilibrer les pouvoirs.
Autrement dit, ce sera l’émergence d’une Assemblée nationale, qui deviendra de facto, une caisse de résonnance et d’enregistrements acquise pour les beaux yeux d’un dictateur pire que son prédécesseur décrié. On en a déjà un avant-goût amer avec le rapt d’un entrepreneur.
Chaque magistère doit marquer son temps : hier, c’était Bara Tall, sous wade, aujourd’hui, c’est le tour d’Aliou Aïdara Sylla chez le coiffeur. La ressemblance des faits est étrange !
Nous le martelons toujours : « un intellectuel n’est certainement pas un ramassis de connaissances mécaniques, abstraites, au service d’un quelconque politique, mais plutôt, une personne dont l'activité repose sur l'exercice de l'intelligence, qui s'engage dans la sphère publique pour faire part de ses analyses, de ses points de vue sur les sujets les plus variés ou pour défendre des valeurs, et qui dispose d'une forme d'autorité.
Il est donc par excellence l’expression de la société par son autorité morale et son honneur qu’il met en jeu ; et non point un vulgaire opportuniste, s’autorisant tout, à dessein de changer constamment sa trajectoire, telle une girouette, en fonction de ses propres pulsions convertibles à la bonne météo du moment, par des pirouettes indignes que lui procure sa posture bouffonne, sur l’autel d’intérêts crypto personnels, bassement matériels, comme un arrière plan de notoriété. L’homme qu’on a élu à défaut et par dépit, ne peut être un visionnaire, tel qu’on tente de nous le présenter sous de faux postulats. Il est bien la doublure et le calque masqué de son clone.
Une certaine stature supposée intellectuelle, convertie en chiens de garde perd ses pédales et verse dans l’ignominie la plus effroyable.
Décidément, on est au coeur d’une justice des vainqueurs. C’est le moins que l’on puisse dire dans cette affaire sordide dans laquelle rien ne tient. Rien que des accusations stériles, hystériques. Notre chemin ne peut être que celui de la liberté pour faire jaillir la lumière, n’en déplaise à ceux qui ne veulent pas l’entendre de cette oreille !
Macky Sall veut créer son groupe de presse, à l’instar de Berlusconi, son totem. Une première dans l’histoire politique d’un président de la république du pays de la téranga.
Décidément, qu’on le veuille ou non, l’ex député, entrepreneur exceptionnel cristallise tous les regards, les délires et crée un cataclysme surréaliste, sans précédent dans tout l’échiquier politique de ce pays qui perd son Cocc Barma. Cet homme est-il si important au point de susciter autant de passions, de supputations les plus farfelues ? Une vérité établie. La sarabande envoyée aux charbons pour les besoins du service, dénie ouvertement le statut de mérite à cet homme exceptionnel, dont la peau est traînée dans la boue. Si les diplômes pouvaient développer un pays, ça se saurait depuis longtemps.
Un paysan ne peut-il pas être un chef d’entreprise ? Seuls les intellectuels doivent avoir une place de choix dans ce pays inintelligible ? Hugo Chavez, cet ouvrier est devenu président de la république. Et le premier président des Etats-Unis était-il un intellectuel, Abraham Lincoln, le héros de la guerre de sécession ?
Faut-il être borné pour insulter un tel homme ? En réalité, c’est à travers l’affaire Sylla qu’on tente sans le dire, ouvertement d’insulter le monde rural, les marabouts, les ouvriers etc.
l’affaire est devenue comme telle, lorsque le politique tapis dans l’ombre tire les ficelles, en ouvrant le bal. C’est une faute politique d’une gravité exceptionnelle.
Qui est le principal commanditaire qui menace l’identité nationale ? Veut-on créer une société de classe dans laquelle, seuls les instruits doivent être à l’endroit même ? L’identité nationale et la cohésion sociale sont menacées dans ce pays ? Et par qui ?
Certains titres de presse au contenu pestilentiel ne sont rien d’autre qu’une odeur de charogne Prenons au hasard quelques titres ignominieux des auteurs hautement trempés de poison hautement toxiques, qui ne valent rien, si ce n n’est l’étroitesse de leur d’esprit dément. « Aïdara Sylla: de vendeur de pain à homme d’affaires », « dernière minute : Aidara Sylla sous mandat de dépôt », « Aïdara Sylla, le paysan qui construit des châteaux ».
 La même rengaine rime parfaitement avec la salissure nauséabonde de la rancune. De tels discours indignes renseignent que le seul responsable actif est le premier magistrat. Il n’y a aucun doute sur ce point là. Plus loin, encore, on boucle la boucle avec des chefs d’accusation bidon : « L’homme d’affaires Aliou Aïdara Sylla vient d’être placé sous mandat de dépôt par le doyen des juges au motif blanchiment, escroquerie, association de malfaiteurs ». Mais faut-il qu’ils puissent aller jusqu’au bout et démontrer avec des preuves tangibles ce qu’ils avancent, sans traîner en justice celui qui est considéré comme « le ndéyi mbilgui », c'est-à-dire Abdoulaye ? Pour cela, pour le faire, il faut absolument porter la culotte.
Dans cette hypothèse impensable, ce sera, assurément la garantie totale des grands déballages à haut débit illimité des salves croustillantes. A défaut, ils se ridiculiseront affreusement comme de pitoyables accusateurs sans cause réelle. Alors, peut-on vraiment accuser Aliou Aïdara Sylla, en épargnant son chef ? Apparemment, c’est ce cas de figure qu’ils optent pour éviter tout risque. En tout état de cause, inculpez Wade ou libérez Aïdara Sylla, comme le révèle Madiambal Diagne, est l’option la plus raisonnable. D’autre part, s’il y a dans ce pays des contrefacteurs indécrottables mouillés, l’action patriotique de certains compense admirablement la lâcheté de la bouffonnerie ordurière. C’est le cas du Docteur Mouhamadou Bamba Ndiaye, dans [opinion]- le régime du président Macky Sall sur une trajectoire d’autodestruction ?
Nous reproduisons ses propos d’une vérité éclatante, sans appel : « Régime du Président Macky Sall sur une trajectoire d’autodestruction ? (De la nécessité de l’implication politique d’une autre génération de »religieux » !!!).
En vérité, ce qui s’est passé entre 2000 et 2012, en termes de mal-gouvernance constitue un véritable naufrage financier qui devrait être considéré comme une haute trahison ; mais, à l’évidence, l’inculpation de l’Ancien Président Abdoulaye WADE risquerait d’entraîner une implosion de la République ; en effet, un tel scénario entraînerait forcément la mise en cause, au moins, de tous les hauts dignitaires de l’Ancien – Régime et leur inculpation pour ‘’complicité de haute trahison’’. Et personne ne peut nier la très lourde responsabilité de l’actuel Président de la République, Mr Macky Sall qui a accompagné le Président Abdoulaye Wade pendant 8 ans sur 12 années de pouvoir – et qui fut son directeur de campagne en 2007, positivant le bilan de son mentor et réussissant à coups de milliards à le réélire ; était-il de bonne foi ou nous cachait-il le chaos que son maître avait déjà installé ? Oui, nier sa responsabilité directe ou indirecte dans ce naufrage relève d’une amnésie certaine ou d’une hypocrisie morbide. Ainsi, pour être crédible dans sa croisade contre les ‘’pilleurs de la République’’, Mr Macky Sall devrait renoncer à ses droits constitutionnels et expliquer aux sénégalais l’origine de son fabuleux patrimoine – C’est là une exigence éthique ! »
A suivre…
Le combat continue !
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