L’âme d’un peuple est déterminé par ses instituions fortes, constituant le ciment fédérateur de la conscience collective. Lorsque les lois de la république sont violées, travesties, en flagrant délit, sciemment dans sa substance par ceux qui sont sensés donner le bon exemple, et qui disposent d’autorité publique pour protéger et garantir la sécurité des citoyens, il y a là une trahison manifeste, qu’on ne saurait accepter, au risque d’être les complices des adeptes de la violence, car dans ce cas là, précisément, tout citoyen digne de ce nom, se doit d’être un soldat de la république, pour défendre les droits bafoués par une poignée bouffonne, égoïste, arriviste, déshonorant celle-ci. Comment accepter des manifestants aux mains nues, battant le macadam, pacifiquement, conformément à l’esprit de la constitution, devant une police lourdement armée, qui travaille sur commande recommandée avec des moyens disproportionnés, en leur interdisant le déni de manifester librement ? Si ce n’est pas cela une forfaiture et une dictature, dites-nous, alors, ce que s’est ?
Ce régime, désormais, condamné et condamnable à tout point de vue par les actes qu’il pose, car les contradictions politiques se règlent exclusivement par la violence d’un Etat archaïque, délinquant, en déliquescence, comme système de gouvernance. Il est le seul comptable devant l’histoire par ses déconvenues. Mais qui donc arrêtera les adeptes des manières fortes ?
Regardez la violence continue de la police aux ordres. Le spectacle se passe de commentaire.
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