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diop-ahmadou-renaissance Panafricaine-Journal-liberté-démocratie- Patriotisme-le Sénégal : demain, c’est maintenant !

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Blog Cris le 26/08/09. Ancien pensionnaire du Prytanée militaire Charles Nchoréré de Saint-Louis du Sénégal. Écrivain-Chroniqueur. Recueil de poèmes "Vaincre" aux Editions Saint-Germain-des-Prés à Paris 1991 [France]. Auteur chez Edilivre-Avril 2012 : Collection Classique/Essai/Etude Politique/ Sénégal. Actuellement, résident à Bordeaux. Il est actuellement le coordonnateur de la Conscience patriotique pour le Changement au Sénégal -CPC- ״XAM SA REW - BËG SA REW - JARIÑ SA REW״ -Pour une Nouvelle République Sénégalaise [NRS], saine, démocratique et transparente, la vraie de l’ivraie ! Un fonctionnaire si riche, multimilliardaire des ténèbres des postes politiques aléatoires de nomination Tan Sa bula Nex- n’est jamais synonyme de patriotisme.


MACKY SALL : LE DÉMON ET LE TRIBAL ET SES MANŒUVRES DE CANIVEAU À LA GESTAPO. PAR AHMADOU DIOP CPC.

Publié par Ahmadou Diop sur 18 Novembre 2021, 13:50pm

La semaine dernière,  comme  vous le savez, il y a eu le rassemblement de l’opposition et leurs militants, et ce à la suite de l’affaire Barthélémy Dias. Plusieurs opposants ont été gazéifiés comme des malfrats, arrêtés et mis dans le panier de crabes, avant d’être relâchés. C’est le label  autoritaire-foutoir  du régime fantoche autocrate, liberticide, pour  faire taire  toute contradiction politique.   Rappel  des faits. Une attaque de la mairie de Mermoz-Sacré Cœur en décembre 2011 eut lieu et au cours de laquelle Barthélémy Dias avait tiré par balles réelles dans le groupe. Malheureusement, Ndiaga Diouf a perdu la vie

Barthélemy Dias est accusé de l’avoir tué puis envoyé en prison. Il bénéficie d’une liberté provisoire à l’arrivée du Président Macky Sall soutenu par le Parti socialiste. Le dossier refait surface plus tard. Et en première instance, Barth  est condamné à deux ans de prison, dont 6 mois ferme, pour le meurtre de Ndiaga Diouf.  La mort de ndiga Diouf  sert-il d’exutoire pour devenir une sordide affaire politico-judiciaire ?

 L’affaire dure depuis 10 ans.  Alors que la justice toute la latitude pour faire son boulot. Pourquoi traine-t-elle les pieds et  à quelle fin, à quelques encablures des élections locales, comme par hasard, le poulain de Khalifa Sall brique la mairie de la Capitale sénégalaise tant convoitée.  Y a-t-il donc des dessous politiques ? Enième renvoi du procès en appel de Barthélémy Dias dans l’affaire Ndiaga Diouf. Une curiosité !

 Pendant ce temps, les auteurs des crimes de la tempête tropicale en mars dernier, circulent en toute impunité.  Silence absolu. Sur ces cas, il n’y a que des victimes et jamais de coupables désignés pour les punir en justice. D’où le poids de deux mesures.

 La politique  Coumba am ndeye ak coumba amoul Finalement, le procès en appel de Barthélemy Dias a été reporté au 1 décembre 2021.  Entourloupe, Intimidations, répressions, abus de pouvoir, arrestations massives, arbitraires tout azimut pour un oui ou pour un non, manipulations et manœuvres dilatoires, pour  confisquer le suffrage universel, n’est-ce pas ?

Ce n’est pas à exclure. Et pour cause. Au-delà de l’affaire Dias quelque peu politico-judiciaire, dans une certaine mesure,  peut –on  parler   de la chronique annoncée d’un coup de force dans la capitale sénégalaise, le 23 janvier  2022 à la mansour Faye à St louis en 2014 ?

 Un  tel remake est-il transposable à Ndakarou ? Le tribal non repenti, dont le déshonneur  va de plus en plus en putréfaction, veut –il donc  franchir de nouveaux paliers et utiliser les mêmes ressorts , afin de  renouveler une gigantesque fraude électorale plus massive que celle de  2014, notamment dans la capitale, en intronisant par la baguette magique  et à bras raccourci sa marionnette désignée, en assiégeant et ce, avec un dispositif policier, sécuritaire impressionnant, disproportionné hors norme ?

Le disqualifié hors course en 2024 sait que celui qui tient Ndakarou, Touba  mbacké, Diourbel, Kaolack, St louis et Ziguinchor gagnera la présidentielle à date échue. La semaine dernière, le pertinent juriste Seybani Sougou, le lanceur d’alerte, bien informé, et  toujours en verbe, a démasqué une fois de plus  les pratiques usuelles  de la caste timbrée-  arrimée et  sous la remorque satanique- titre : «  élections locales- Alerte sur une fraude flagrante  et manifeste  concernant la liste de la coalition de Benno bok yakaar à la ville de Dakar ». Relisez sa contribution de haute facture,  et vous verrez la grossièreté de la fraude massive, qui donne des vertiges.

Que n’aurait-on pas dit en juin 2011, si la police de l’époque avait chargé de grenades lacrymogènes « le couple maudit : Macky Sall et Moustapha Niasse tenant une pierre à la main ?

Que n’aurait-on dit pas si la justice de l’époque  disqualifiait  les deux personnages à la course présidentielle de 2012 ? Et pourtant, si Abdoulaye wade l’avait voulu, il aurait pu réduire définitivement  au silence et en charpie le kleptocrate déclaré et non éclairé. Comme par hasard au moment où il se trouvait à Paris, il y a 3 ans et à quelques encablures de la parodie présidentielle, ses dépités votait le projet de loi sur les parrainages.

Macky Sall avait pris la poudre d’escampette. Un géant virtuel aux pieds d’argile : un maquilleur digne de son nom, n’est jamais un homme d’honneur et ne le sera jamais durant son existence. La police faisait usage de grenades lacrymogènes à l’encontre de l’opposition, dont Idrissa Seck,  qui est aujourd’hui tombé entre les bras de son ex ennemi juré, a remplacé Mimi Touré au poste de président du conseil économique social et environnemental.

 C’est aussi pareil lors de la tempête tropicale qui a bien failli l’emporter  dans les  poubelles. La semaine dernière, le peureux déclarait : « personne ne pourra l’intimider ».  Qu’a-t-il donc fait au cumul des mandats ? Non seulement, en sus des emplois familiaux décriés et indécents, il ne s’est pas appliqué lui-même la même mesure tant promise : il est toujours le  secrétaire général  de son propre parti politique cliniquement clanique jusqu’à l’abime. Pis, son escarcelle partage la même molécule avariée, cumule des fonctions : Racine Talla, Mansour Faye, pour ne citer que ces deux là.  Pour le monstre caractériel, promettre, c’est mentir tranquillement et sans vergogne sur toute la ligne et de fond en comble.   Quand on est petit, on agit petit.

 Face  à la galaxie  altérée de Benno bok yakaar,  la décharge toxique à ciel ouvert, soumise  aux ordres du  bourreau,  il est temps que la peur change de camp, pour que le sursaut national et le réflexe patriotique doivent servir  de déclic,  de catalyseur et d’électrochoc salutaire. Et pour ce faire, le devoir moral nous recommande à mettre fin à la tyrannie d’un régime illégitime, crapuleux, criminel incurieux, et dont l’impunité n’a que trop duré.

 À ce prisme là,  et face aux répressions récurrentes, brutales et permanentes, l’appel à la réaction  s’impose : un impératif absolu est la seule option possible qui vaille !  Nous avons tout vu et vécu. Conjurons le  diable tribal et ses thuriféraires empestés pour les mettre hors d’état de nuire. Ne jamais reporter ce qui est possible.

 Soyons tous unis et debout contre le mal, si nous voulons  être inscrits dans la mémoire mondiale ! Le clanique, le gourou de la mal gouvernance et ses lubies farfelues,  ou la courroie de transmission des dérives fascistes à la Gestapo,  est  digne de son espèce, met en exécution sa  lâcheté pour croire réduire et par le raccourci, son opposition à sa plus simple  expression, et ce par sa police interposée.

Solennellement, nous déclarons nulle et non avenue l’idée surréelle, selon laquelle l’état a la légitimité et le monopole des violences. Un non sens. Sans le pouvoir, qui est criblé d’impôts et de taxes de sortes, il n’y a pas d’état. Macky Sall n’est ni une institution, ni un président légitime, s’est octroyé lui-même sa posture taillée sur mesure, par l’esclandre du juge politique, juge et partie, le bras armé  a été vu et assis dans le meeting du fabricateur des fake news.

Sa légitimité ne repose que sur une ligne de crête.  Est-ce donc le bon signe d’une triste fin de règne,  qui s’annonce à petit feu, au fur et à mesure que nous nous approchons de la victoire finale ?  Au lieu de s’élever, le tortionnaire, irascible  dans son adn ; va droit au mur- mais ne le sait pas- s’inscrit lamentablement dans les décombres de l’histoire et dans les poubelles de l’oubli, s’abaisse davantage par ses coups tordus, dont le moins que l’on puisse dire, restent comme jamais sa marque de fabrique.

Tous les dictateurs sont dépressifs par définition,  se croient infaillibles, surhumains, immortels et invincibles, s’accordent tous, et s’accrochent mordicus au pouvoir, telles des huîtres sur leurs rochers, ne voient rien venir. Selon leur étroitesse d’esprit, ils se peignent tous en saints et en sauveurs exceptionnels ; que rien ne leur arrive, et que c’est toujours  la faute des autres.

 Que  les excès de zèle  n’existent pas chez eux. Que le pouvoir est une mission divine, civilisatrice, salvatrice ; qu’ils se déclarent plus croyants que les autres.

 Et qu’ils ont le sens de la vie plus que le reste, et qu’ils sont les plus intelligents : ne se trompent jamais. Ils sont justes et source de lumière. Ils estiment que dieu les a  choisis exclusivement pour gouverner leurs pays respectifs, tout le temps, comme ils veulent, comme ils le souhaitent.

Et au crépuscule de leurs vies, leurs progénitures leur succéderont, comme un legs divin.  Car le tyran encombrant est un admirateur de la dynastie des Bongo  et Cie  et pour laquelle il a une faiblesse, veut les égaler par le truchement de la françafrique, qu’est cette hydre mafieuse.

Pour préparer l’opinion publique à cette idée loufoque, ils mettent la presse corrompue de sarabande à contribution et à coups de millions  de CFA. Comme si c’est normal. C’est le cas Amadou Sall, dont le moins que l’on puisse dire, est reçu officiellement et régulièrement par les monarchies arabes héréditaires. Qu’ils ont droit de vie et de mort sur leurs sujets supposés. Qu’ils n’ont de compte à rendre à personne, eu égard  à leur puissance  éternelle devant l’éternel, qu’ils se font d’eux-mêmes.

Quoique l’on puisse dire, l’opposition dans son ensemble est une émanation du corpus du même peuple.

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