Revoilà encore le monstre atypique revenir encore avec ses sabots. À quoi joue-t-il ? Où se croit-il donc ? Tantôt, un pas en avant, tantôt deux pas en arrière, selon son propre calendrier électoral illégal et ses pulsions névrotiques, qui lui collent à la peau.
Décidément, patatras, malheureusement, le ridicule ne tue plus dans notre pays depuis le triste regrettable soir historique du 25 mars 2012 à nos jours. Pire qu’un tourniquet, le démon endurci, dit l’aventurier, fidèle à lui-même et pour sa propre cause personnelle, imprime par devers et contre nous tous, sa marque digitale, fixe inlassablement son tempo et le cap et les règles du jeu, comme si le Sénégal est un legs divin, lui appartient.
Il réduit tout à lui pour se croire le véritable maître du jeu. Ce qui était valable hier et écrit de marbre, se discute à cor et à cri, et ce par le vacarme et le prisme de son assemblage de dépités interposés, fidèles captifs, est remis constamment en cause aujourd’hui, et inversement. Rien n’y fait, et rien n’est plus un acquis, désormais. L’éternel recommencement continue plus bel que jamais.
Et les promesses électorales à grand renfort de plus publicité mensongère à tambour battant avec des trompettes, il y a 9 ans, n’engagent que ceux qui y croyaient dur comme fer, n’étaient en réalité que du vent, y compris même le bazar « ROOF ROPI ROOFAT » étouffant, n’échappe pas non plus à la règle du tonnant, dont la parole ne vaut pas la chandelle.
Nous en avons pour preuve le poste de premier bazar : 4 profils soi-disant se détachent dans la mouvance, Macky Sall a le choix, écrit d’avance, la caste servile, pressureuse, cireuse des bottes du tyran encombrant. Cette énième tambouille due à un manque chronique de méthodes de travail n’a aucun intérêt pour le peuple, ne nous intéresse pas : « roof ropi roofati », un rétropédalage.
Il s’agit bien de lui donner du relief et à l’horizon 2024. Et les dessous à quelques encablures des municipales du 23 janvier 2022, dont les dés, dans une certaine mesure, apparaissent déjà pipés, si nous ne serons pas vigilants et sur nos gardes. À chaque scrutin, comme tout dictateur de son espèce, réduit tout à lui, utilise les mêmes refrains et les mêmes ressorts et les paramètres identiques, fait son show permanent et ses litanies démentes, cataclysmiques, renversantes, selon ses sottes d’humeur, et ce à dessein d’attirer les projecteurs autour de sa personne imbue. Ce qu’il dit le matin, il le récuse avec désinvolture, et le balaie d’un revers de main, avant de se coucher le soir.
Après avoir prolongé de trois ans les retraités de sa justice injuste, instrumentalisée et corrompue, le clinquant, le corrupteur, le maître du népotisme et de la mal gouvernance, passe à la vitesse supérieure, gratifie plus qu’il n’est nécessaire, organise de façon concomitante et LE GRAND BAL DE L’OLIGARCHIE MILITAIRE ET UNE OPA SUR DE PREMIER BAZAR « ROOF ROPI ROOFAT ». Et pour ce faire, il sacralise par décret ses généraux bien goinfrés, rallonge d’un an ou deux ans, selon les gradés, dévoués les plus fidèles. À quoi bon ? L’autocrate est-il donc un employeur à sens unique et à quelle fin et pourquoi ?
Cela en dit long sur un train de vie d’un état mafieux, engraisse la caste la grande muette, on ne sait pour quelle raison, dont on nous dit qu’elle est présumée équidistante entre les acteurs politiques.
Tout cela est manifestement contradictoire avec le malaise social récurrent. OPA sur une oligarchie militaire et le poste de premier minitron. D’où la confiscation du pouvoir par un seul personnage, et ce sans aucune séparation des pouvoirs. Alors que malgré l’émergence du Sénégal, dont on nous tambourine nos oreilles, dont on nous parle tant, fait partie des 43 pays ont besoin d’aide alimentaire, d’après la FAO.
BGFI BANK : logée à Libreville (Gabon). 19 médias et 5 ONG relèvent du détournement de 138 millions de dollars au profit de l’ancien président de la RDC et son premier cercle immédiat. Curieusement au pays de la téranga, les médias corrompus esquivent la question qui fâche, occulte l’enrichissement de Macky Sall et son clan immédiat, en particulier sa famille. Et pourtant, Aliou Sall, le prête-nom et l’entonnoir de son frère, Macky Sall, est accusé par la BBC d’avoir touché des pots de vin, lors de l’attribution de 2 champs pétroliers et gaziers : Aliou Sall salarié de Frank Timis indique que 250.000 dollars doivent être versés à l’état sénégalais pour payer des taxes, sauf que l’argent affirme le média BBC atterrit sur le compte d’une société AGITRANS- qui est dirigé par Aliou Sall.
Ce n’est pas tout. ARCELOR MITTAL : selon la lettre du Continent, traitement à l’amiable, la somme de 72 MDS FCFA atterrit sur le compte personnel de Macky Sall/ BNP PARIS BAS. Et pourtant l’état du Sénégal a ouvert à la même banque. Et ceci n’est que la face émergée de l’iceberg. Est-ce donc parce que le kleptocrate, trisomique, qui a une déficience mentale, chronique, s’est articulé à la charte de l’impérialisme ou « La charte de la servitude », se croit tout permis et à l’abri de toute poursuite judiciaire ?
Ladite charte comporte 21 articles, mais nous nous en citons que 3.
Article 1°
De la Devise : – Devise de l’impérialisme : Gouverner le monde et contrôler les richesses de la planète ; Notre politique est de diviser pour mieux régner, dominer, exploiter et piller pour remplir nos banques et faire d’elles les plus puissantes du monde.
Article 2°
Aucun pays du tiers-monde ne constitue un État souverain et indépendant.
Article 3°
Tout pouvoir dans les pays du tiers-monde émane de nous, qui l’exerçons par la pression sur les dirigeants qui ne sont que nos marionnettes. Aucun organe du tiers-monde ne peut s’en attribuer l’exercice.
Nb : dans un pays si riche et si pauvre, les écarts entre les salaires disproportionnés, ils sont nourris, touchent mensuellement des salaires de 5 millions FCFA, bénéficient de logements, d’indemnités et de soins de santé gratuits et aux frais du contribuable. Alors que la majorité des sénégalais vivent dans la misère et le chômage, tirent le diable par la queue, manquent de soins santé les plus élémentaires, sont lassés et laissés pour compte sur le quai, siphonnés, criblés d’impôts et de taxes, trinquent et trépassent, et à l’indifférence quasi générale.
Chez les nègres de service, le pouvoir se conçoit exclusivement dans la famille et le clan, est source de chantage, de jouissance, de pression et d’oppression. Et le lâche va-t-en guerre n’a que des arrière-plans bassement politiques.
Alors, le changeant veut absolument et à bras raccourci le poste de premier ministron-son doungourou fidèle captif, lequel se travestit allégrement et promptement en marionnette. Sous le régime présidentiel illégal et illégitime au Sénégal, le prétendu premier ministron n’est qu’un exécutant, une coquille vide, une potiche, un trompe-l’œil, ne dirige absolument rien et aux attaches du président-monarque, diligente tout par derrière, et tire les ficelles, est le seul maître à bord.
Gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple : un marché de dupes et de rapines politiques pour tromper durablement tout le peuple, aussi longtemps que cela est nécessaire. Le but est de sauver la mise et pour croire redorer le blason de son bienfaiteur, dont le moins que l’on puisse dire, n’est jamais l’odeur d’une sainteté, peu ou prou. Et pour cause. En vérité, la probable probante inauguration du fameux ter, décrié, inopportun en terme d’emplois inutile, très onéreux, servira une fois de plus comme une arme de guerre, quelques jours, avant le fameux 31 décembre 2021.
Sous ce fallacieux postulat, le bazar-premier ministron, confiné dans son rôle de farandole, que le minable de l’esbroufe veuille lui attribuer, jouera pompeusement les services après-vente et la première partie, pour la circonstance habituelle. Comme toujours, le monstre et l’imposteur déclaré et non éclairé, fera « du réchauffé », en mettant l’accent sur ses réalisation coloniales, passeront comme une lettre à la poste.
Le Sénégal est un grand pays historique au point de vue du savoir pluriel et de la morale en puissance, ne doit pas être le matelas financier d’une bande de mafieux, paresseux, en vase clos soumis pour la cause et les faits d’un traitre trisomique.
Nous disons tout haut et à la place publique, indépendance, souveraineté, Justice, égalité, liberté, santé pour tous. Si nous voulons, nous pouvons. Nous disons redistribution équitable de nos ressources pétrolières et gazières, vitales, pour que nous pussions vivre ensemble dans la décence et dans l’harmonie et la cohésion sociale.
Nous disons non à une société inégalitaire et à deux vitesses, dans laquelle les uns s’enrichissent allégrement cyniquement et de façon exhibitionniste attentatoire, et au détriment des autres, sont relégués au second plan pour n’être que des moins que rien, subissent la tète baissée la loi cynique d’une minorité goinfrée, se contentent de leurs tristes sorts.
Après la traque des biens mal acquis à géométrie variable et à double standard, selon la posture des uns et des autres au bon et mauvais endroits, place maintenant à L’OPA et au grand bal de l’oligarchie militaire et au poste de premier ministron –réducteur ridicule- roof ropi roofat. Rien n’a absolument changé dans le sens des progrès, si ce n’est le pire et dans la fuite en avant.
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