(Kaba Bachir 14/09/2005)
Le temps est venu pour les dénoncer pour qu'ils ne salissent pas notre noble métier. C'est pourquoi je salue à sa juste valeur vos articles. En guise de contribution je vous prie de lire cet article d'un quotidien sénégalais"Il est MIDI" .vous cliquez sur le site www.ilestmidi.net sur la rubrique "actualités" vous verrez au fond de la page l'article. Il est intitulé"Chieck Yerim Seck ou ingratitude du ventre".je pense bien que vous êtes l'un des meilleurs analystes guinéens et voire africains.
Sans vous
connaître je vois en vous le modèle d'intellectuel africain doublé du politologue qu'il faut à notre continent. En toute sincérité il faut à l'Afrique d'aujourd'hui plusieurs BEN DAOUDA Touré
pour qu'elle se réveille et se développe. Du courage en tout cas il vous appartient à vous africains de developper votre continent. C'est la seule vérité que je puisse vous dire M.Touré ainsi
qu'aux autres africains intellectuels ou pas. J'ai la grande conviction que vous m'avez compris.
Vous ne le saviez pas ? Eh
bien, sachez que le tonitruant Cheikh Yérim Seck de «Jeune Afrique l’Intelligent» n’est pas un journaliste comme il le laisse croire. Il est simplement du genre Khadim Samb le boucher, jaay katu
yapp, devenu journaliste du jour au lendemain sans même trop savoir ni comment ni pourquoi. C’est d’ailleurs une espèce très fréquente dans ce pays, trop même. Et si, au moins, ils avaient fait
des études assez poussées, cela n’aurait pas porté à conséquence.
Dans le numéro 9 de
l’hebdomadaire Zénith du jeudi 25 août 2005, il est écrit ceci à la page 18 concernant l’insolent ex-garçon de course de Siradiou Diallo : « Pour Cheikh Yérim Seck, point de trace d’école de
journalisme donc. M. Seck apprend sur le tas. » Et lui-même, par nature, prétentieux et hâbleur, de reconnaître, la queue entre les pattes : « J’ai essayé d’imiter ce qui se fait le mieux dans le
métier », confie-t-il, citant les plumes connues des lecteurs de JAI comme François Soudan, Elimane Fall (Ndlr : notre condisciple qui se reconnaîtra).
Et toute honte bue, Cheikh
Yérim Seck, malgré sa grande gueule de donneur de leçons, se fait tout petit et confesse ceci : « Il fallait prendre des raccourcis !!! ». Et toc ! C’est quoi prendre un raccourci dans le langage
journalistard ? Eh bien, cela signifie qu’il y est venu pour s’enrichir. Et on sait ! Naguère ennemi juré de son cousin (certains disent jumeau) Idrissa Seck pour des raisons familiales (parce
que Idy ne voulait pas l’aider à sortir de sa misère matérielle et psychologique alors qu’il était tout puissant Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet du Président Wade), Cheikh Yérim Seck
profita de sa situation à JAI où il est entré par effraction, pour chercher à s’enrichir coûte que coûte en devenant complaisamment le cireur de godillots de certains Chefs d’Etat africains.
Voilà ce qu’il appelle « raccourci » !
Dans ce domaine, nous
avouons que Cheikh Yérim Seck a de qui ressembler. Et ils font légion dans ce pays, genre Babacar Touré et consorts, spécialistes dans l’art de s’improviser « amis de tel ou tel homme d’Etat ».
Que de courbettes et d’obséquiosités ! Mais aussi de fanfaronnades et de fausses certitudes ! Et ce n’est pas un hasard si Cheikh Yérim Seck n’a à la bouche que des expressions du genre « lambris
dorés » ou « les ors des palais présidentiels ». Au risque de blesser la générosité légendaire du Président Wade, nous révélons que Cheikh Yérim Seck était habitué de l’Ecofox du Président
sénégalais. Pas un voyage présidentiel où Cheikh Yérim Seck ne se présentait pas pour être membre de la délégation. Paris, New York, Washington, Tripoli, Ryad... Partout, ce véreux petit
journaliste jouait à merveille sa partition de Dunguru, laudateur et flagorneur hors pair.
Il faisait l’intéressant
pour plaire au Prince. Dans l’avion présidentiel, il se permettait toutes les manières de Baadoolo. Il s’empifrait et se goinfrait à satiété. On eut dit que la Bruyère et Rabelais avaient créé
les personnages de Gnaton, Gargantua et Grandgousier, contemporains de tous les siècles, pour anticiper sur des créatures abjectes comme le nègre de service Cheikh Yérim Seck. Dans l’avion et
dans les banquets, il ne faisait que manger, manger, manger rek. Il se débrouillait, comme seuls les larbins opportunistes et arrivistes savent le faire, pour bénéficier des chambres d’hôtel les
plus luxueux et les plus chers dans les grandes capitales du monde. Et là, Whisky rek. « Buguma Coca, buguma Fanta. Sangara rek ! » Et il ne faisait que vider bouteilles sur bouteilles. Aux frais
de la République. Combien de paquets de millions Cheikh Yérim Seck reçut-il des Chefs d’Etat, y compris du Président Wade qu’il ne cesse aujourd’hui d’insulter sur Rfi et sur Rfm ? Avec Bathily
et Dansokho, jamais le Président Wade n’avait autant engraissé des ingrats.
Cheikh Yérim Seck l’a
lui-même reconnu, heureusement, au cours d’une émission que RFM lui accorda récemment, lorsqu’il disait que c’est Wade qui l’a ramené de Tripoli à Paris dans l’avion de commandement. Sidy Lamine
Niass en a d’ailleurs fait un commentaire fort à propos dans sa mythique émission Diiné ak Jamano. Mais c’était sans compter avec les centaines de milliards que Idrissa Seck a volés à l’Etat
sénégalais.
Chez les « esprits éclairés
» comme Cheikh Yérim Seck, c’est la loi du plus offrant qui rythme les alliances, les mésalliances, les ruptures et les amitiés renouées. Le futé Idy a offert plus. Qui pays commande ! On connait
la suite... Ne parlez surtout pas de Conakry à Cheikh Grandgousier Seck. Ça lui donne la chair de poule. Cet ancien agent de service au Pnud avait défrayé la chronique dans la capitale guinéenne
d’où Siradiou Diallo ancien Diecteur Adjoint de JAI le tira du néant pour l’introduire auprès de Béchir Ben Yahmed. Il avait échappé bel à la vindicte populaire quand il tenta d’abuser de la
petite Léna Ndiaye, nièce de l’ex-Premier Ministre guinéen Sidya Touré. L’affaire fit grand bruit à Conakry. Comme quoi, la profession des journalistes, a
certes ses corrompus, ses larbins, ses goor jigeenn, mais aussi ses pédophiles. « Phédophile », c’était notre dernier mot. Source : Journal Il est midi. Auteur: Ndiogou Wack SECK
Date: 14/09/2005 05:13:31
GUINEE
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